Baden-Powell avait l’art de parler directement aux jeunes dans ses nombreux livres. Mais celui-ci, Conseils aux chefs scouts, s’adresse à ceux qui rendent le scoutisme possible.
Rassemblant les notes et ses interventions à Gilwell, le camp de formation des cadres, ce livre nous donne les racines de la pensée du fondateur. Certains passages ont aujourd’hui vieilli mais, derrière les mots, on découvre la vision éducative et humaniste de Baden-Powell. L’esprit dépasse toujours la lettre et ne change pas.
Robert Baden-Powell
Robert Stephenson Smyth Baden-Powell est né le 22 février 1857 à Londres dans une famille de la bourgeoisie intellectuelle et ouverte anglaise. Il a été un officier consciencieux et non conformiste au temps de l’empire britannique.
Organisant des entraînements de soldats éclaireurs (scouting), il privilégie la débrouillardise dans la nature, les jeux en équipe et la confiance.
Après trente ans d’une carrière militaire, achevée à la veille de la Grande Guerre, il devint pour trente ans encore le plus obstiné chantre de la paix par l’union fraternelle de tous les jeunes du monde et l’ambassadeur inlassable du scoutisme et du guidisme, avec son épouse, Olave.
Pendant l’été 1907, il organise le premier camp et en se fondant sur son expérience, son imagination, ses rencontres, il écrit Scouting for boys (Éclaireurs) qui répand partout le scoutisme.
Baden-Powell a pratiqué tous les arts : dessin, musique, théâtre, écriture.
Il a empiriquement mais méthodiquement conçu le scoutisme, un système d’éducation non formelle si bien adapté aux besoins des jeunes de ce temps qu’on n’a guère fait mieux depuis, tout en l’imitant et en le moquant beaucoup.
Il meurt le 9 janvier 1941 au Kenya à Nyeri.