Le livre d’un voisin : Enzo BIANCHI

 

Voila bien le livre d’un voisin puisque Enzo Bianchi est né en 1943 à Castelboglione, village proche de NIZZA de la région de Montferrato, dans le Piémont, entre les provinces d’Asti et d’Alexandrie.
En 1965, il fonde à Bose, sur la Serra d’Ivrea, une communauté monastique œcuménique d’hommes et de femmes laïcs dont il le "prieur" et qui compte aujourd’hui environ 80 membres de plusieurs nationalités. Il participe comme expert à différents synodes, écrit dans de nombreuses revues, dont Panorama, La vie et La Croix en France. Pour Le Pain d’hier, il a reçu le prix Cesare Angelini en 2009. Plusieurs de ses nombreux livres ont été déjà traduits en Français.

La vie
Enzo Bianchi nous parle de la vie au milieu du XX° siècle dans des villages qui ressemblent aux nôtres entre travaux, famille et quelques fêtes ? Les jeunes s’y réunissent autour d’une bagna cauda comme sur nos plages d’autrefois, Noël s’y vit avec les traditions que nous connaissons bien, dans ces temps où le pain d’hier est bon aujourd’hui encore !

L’esprit
Mais ce livre n’est pas celui de la nostalgie. A travers l’évocation des coutumes de jadis, c’est l’esprit qui les anime qu’il veut rappeler, pour que ce pain d’hier nous dises aujourd’hui l’humanité bienveillante, le respect de la terre et du travail, la force d’une communauté vivante. Sans aucun prêchiprêcha, il emploie un langage poétique, précis, chaleureux.

L’espérance
Car, au fond des choses et des âmes, c’est la Bonne Nouvelle qui est à l’œuvre dans cette simplicité évangélique profonde qui nous avons tendance à oublier dans le fatras des mots et le fracas de nos vie tourbillonnantes. En avançant en âge, Enzo Bianchi médite sur ce que la nourriture solide qui vient du passé peut nous apporter pour nous soutenir nous aussi et nous fournir vie, joie, partage serein de notre présence au monde avec ceux que nous aimons.
C’est un beau livre, simple et fort, qui donnera beaucoup à ceux qui nous l’offrirons pour la fête toujours neuve de Noël.
Azur informations décembre 2013 de Michel Seyrat.